La liberté
Je m’appelle Charlotte. Je suis dans ma dernière année de lycée, plutôt bonne élève mais tête en l’air. Gaffeuse, j’enchaine les bourdes et les boulettes, curieuse et aventurière.
Un jour d’Octobre, je sortais du lycée et rentrais avec mon amie comme tous les jours en transport. Sur le trajet du retour, mon amie me laissa pour rentrer chez elle. L’arrêt du métro n’était plus qu’à 50 mètres, j’avançais de plus en plus vite puisque je savais qu’il allait arriver dans moins de 5 minutes. En arrivant en bas de l’escalier, je montai vite, mais ne voyant pas la personne les descendre je lui fonçais dedans : cela m’avait retardé. En me relevant et courant vite, j’atteignis enfin les bornes de validation de ticket. Voyant le métro arrivé, je m’empressai, courant sur le quai, interpellée par le fracas d’une bouteille de verre. Soudain je tombai sur les rails du train. J’entendis le train venir vers moi………..
Une heure plus tard, je descendais l’escalier et vis une affiche signalée « ENTRÉE SPÉCIALE, LA JOCONDE, AU MUSÉE DU LOUVRE ». Arrivée au guichet du musée, je payai ma place et entrai. Après 3 heures à visiter le musée de fond en comble, intriguée par cette femme qui me fixait de son tableau. Je pouvais me mettre à gauche, à droite, en bas, elle me suivait du regard. Fatiguée par cette longue visite, je m’assis sur une chaise qui était en-face du tableau. Je luttais contre l’envie de fermer les yeux. Soudain j’entendis un bruit fort claquer, le gardien du musée avait fermé les portes Je vis cette femme sortir du tableau. Elle s’avança vers moi puis s’arrêta. Je me levai à sa hauteur .étonnée et surprise de voir une peinture sortir de son tableau. Je pris ma main pour la toucher : elle était telle une personne réelle .Puis elle me tendit sa main pour sans doute me saluer. Elle me dit bonjour puis elle me raconta sa vie, ensuite elle interpella plusieurs des tableaux dans la salle. Ils sortirent chacun de leurs tableaux, de toute forme humaine comme irréels. Ils me saluèrent puis m’invitèrent à prendre le thé.
Brusquement je me fus réveillée par une voix féminine. J’ouvris les yeux et me rendis compte que j’étais dans une chambre d’hôpital. L’infirmière m’expliqua que j’avais eu un accident de voiture et que j’étais tombée dans le coma. Elle me dit également qu’elle m’avait donné de la morphine pour la douleur.
De Roxane et Lucie (4.3)
De Roxane et Lucie (4.3)
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