Nuit mystérieuse au Louvre

                           Nuit mystérieuse au Louvre de Pierre (4.1)

 

    C’était un bel après midi où moi Arthur Rimbaud et mes camarades Jean Renhouil et Alfred de Musset arrivâmes au musée du Louvre après un très long trajet sous une terrible chaleur. Nous étions très fatigués mais cette envie de découvrir les secrets que renferme le Louvre nous motiva. Dès notre premier pas nous étions déjà émerveillés par toutes ces œuvres et sculptures. Notre trio était tellement en extase que nous n’avions même pas entendu la sonnerie nous avertissant de la fermeture du musée.

Etrangement mes camarades ne paniquaient pas.

<<-Nous allons rester ici durant la nuit et repartirons à l’aube, répliqua Jean notre aîné

  -Faites attention nous ne devons pas alarmer les systèmes de sécurité>>, répondit Alfred.

C’est vrai que le fait de rester ici dans ce merveilleux musée me rendait fou de joie. Nous décidâmes de commencer une visite nocturne.

   Cette visite était passionnante: j’étais ébahi mais je sentais qu’il y avait quelque chose qui se passait dans mon dos. Je me retournai…et rien du tout, mes amis n’étaient plus là ils avaient disparus. Je commençai à paniquer, je les cherchai partout mais en vain, ils n’étaient plus avec moi.

   Pendant mes recherches j’entendis une sorte de bruits de roches assez étranges.

Je cherchai sa provenance quand une statue de Zeus que je n’avais jamais vue attira mon attention. Je la tâtonnais de partout jusqu’à ce que je remarque que son bras était fait de peau. Au début je ne le croyais pas trop mais je vis que la roche de la statue se transforma en peau. Je commençai à comprendre ce qui se passait devant moi; c’était en fait la prise de vie de la statue. J’étais tellement terrifié que je décidai d m’enfuir le plus loin possible. Dans ma course, je me retournai pour voir l’évolution de cet évènement et je vis qu’elle commença à mettre pied à terre. Paniqué, je décidai de me réfugier dans les toilettes. J’imaginais ce qui pouvait se passer si je tombais nez à nez avec Zeus. Elle pourrait m’aider à sortir du musée et être sympathique mais elle pourrait aussi me détruire, voir même me tuer. J’essayais de trouver une idée pour empêcher

la statue de nuire jusqu’à ce que j’eus l’idée d’aller trouver mes amis et d’élaborer un plan avec eux. Je commençai  mes recherches tout en restant discret pour éviter de rencontrer la statue.

Au début de mes recherches j’étais assez paisible mais un second problème surgit, mon ventre réclamait de quoi manger et ma gorge était sèche. J’en soufrai énormément et en plus il n’était que 3 heures du matin. Ma vue se brouillait, mes jambes ne tenait plus le rythme et par-dessus tout ma tête me faisait un mal de chien. Je décidai de me reposer quelques minutes lorsque j’aperçus Zeus en train de tout dévaster, toutes les œuvres du musée avec une force inégalable. Envoyant tout cela, ma frayeur s’éleva. J’en tremblais tellement que je fis tomber mes clés et le bruit retentit dans toute la salle. La statue l’avait entendu et elle se retourna.

Je n’osais même plus respirer…puis Zeus continua ce qu’il avait commencé.

Je continuai mes recherches quand par erreur je croisai Zeus. Il me regarda et de suite je courus le plus vite possible et je trouvai une cachette. C’était un vestiaire sombre et tout petit. Je commençai à bailler et je remarquai que j’étais extrêmement fatigué. Je m’endormis et je pensai à ce qui pourrait m’arriver si Zeus m’avait dans ses mains.

   C’était le matin, mes camarades me réveillèrent. J’avais la tête sous l’eau.

Il y avait une petite porte de sortie de secours qui évitait qu’on repasse par le musée. Pendant le trajet je contai tout ce que j’avais vu à mes camarades mais ils ne me croyaient pas. Je voulais retourner au musée leur montrer mais ils ne voulurent pas. Arrivés à la maison, Alfred alluma la télé. C’était l’heure des infos et...Laurence Ferrari révéla la destruction du musée. Mais ce qui me marqua le plus c’était que seule la statue de Zeus était intacte. Je doutai, la peur me monta à l’esprit. Je culpabilisais. Mais le travail me ramena à la réalité. Je savais que cette mystérieuse nuit au Louvre me hantera pour toujours.